Le congé de naissance va remplacer le congé parental actuel
L’introduction d’un nouveau congé de naissance, annoncé par Emmanuel Macron pour remplacer l’actuel congé parental peu sollicité, est prévue pour « courant 2025 ». Il sera financé par des indemnités journalières, comme confirmé par l’Élysée ce lundi. La mise en place de ce congé nécessite des ajustements significatifs, incluant des discussions et des consultations, et devra être intégrée dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale à venir à l’automne prochain, en vue de son application en 2025.
Le président français a dévoilé ce plan le 16 janvier, lors d’une conférence de presse, visant à substituer le congé parental instauré en 1977, lequel n’a pas rencontré le succès escompté, en grande partie à cause d’une rémunération insuffisante (429 euros par mois). Actuellement, ce congé permet aux parents de se retirer du travail jusqu’aux 2 ans de l’enfant, ou 3 ans si le congé est partagé, suivant le congé de maternité ou paternité.
Il reste encore de nombreux aspects du nouveau congé de naissance à définir, notamment son articulation avec les congés de maternité (seize semaines) et de paternité (vingt-huit jours), pour permettre aux parents de bénéficier jusqu’à six mois auprès de leur enfant. La possibilité pour les deux parents de prendre ce congé simultanément ou de manière successive n’est pas encore décidée.
Concernant la rémunération, l’objectif est de passer d’un montant fixe à une indemnité journalière proportionnelle au salaire antérieur, dont le pourcentage reste à déterminer. Cette indemnité sera partiellement couverte par la Sécurité sociale jusqu’à un plafond de 1.800 euros par mois et pourrait être complétée par l’employeur pour atteindre 100% du salaire. Les discussions incluront également la transition du congé parental actuel vers le nouveau système, dans le cadre des efforts de Macron pour un « réarmement démographique ».